Signez la pétition contre la nouvelle usine à gaz de Vilvorde!
Il n’est plus possible d’émettre une opposition, mais vous pouvez encore signer la pétition. Vous nous aidez comme ça à continuer de faire pression sur la commune et sur la province.
Une liste de tous les signataires de la pétition a été jointe à l’objection officielle soumise par Tegengas Vilvoorde.
Vous pouviez vous inspirer des arguments ci-dessous, mais à défaut, vous pouviez également copier le texte mot à mot. Vous pouviez également envoyer l’avis d’opposition complet de Tegengas Vilvoorde en pièce jointe.
Il y avait trois façons d’émettre une opposition :
- sous forme d’un e-mail envoyé à: ruimtelijke.ordening@vilvoorde.be et milieu@vilvoorde.be, avec pour objet : “Avis officiel d’opposition au projet environnemental STEG Vilvoorde II Engie-Electrabel / OMV réf. 2020129511”. Il est recommandé de demander une confirmation de réception du courriel.
- numériquement via le compteur environnemental (faites défiler vers le bas jusqu’au bouton “Ajouter une nouvelle objection”. Vous aurez besoin pour cela de votre carte d’identité et de votre lecteur de carte.
- Par lettre adressée au Collège des Maires et Echevins, Hôtel de Ville, Grote Markt, 1800 Vilvorde. Mentionnez également ici “Avis officiel d’opposition projet environnemental STEG Vilvoorde II Engie-Electrabel / OMV réf. 2020129511”.
Exemples de textes pour un avis d’opposition (copier-coller ces éléments de texte tels-quels est tout à fait autorisé!):
Chère Madame, cher Monsieur,
Par la présente, je m'oppose au projet environnemental STEG Vilvorde II Engie-Electrabel / OMV réf. 2020129511 sur la base des arguments suivants:
L'usine à gaz qu'Engie-Electrabel veut construire émettra jusqu'à 2 400 000 tonnes de CO2 par an, soit 17 fois plus que les émissions annuelles de la ville de Vilvorde (137 740 tonnes). Cela est contraire à l'objectif que s'est fixé la ville d'être totalement neutre sur le plan climatique d'ici 2050 et d'émettre 40 % de CO2 en moins d'ici 2030.
La zone où Engie-Electrabel veut construire la nouvelle centrale est maintenant un morceau de nature sauvage avec des espèces protégées comme l'hellébore à larges feuilles, une espèce rare d'orchidée. La ville a l'ambition de développer cette zone pour la nature et les loisirs (Spatial Implementation Plan Asiat-Darse). Ces plans sont aujourd'hui menacés par l'arrivée d'une méga usine industrielle qui va engendrera bruit et pollution atmosphérique.
L'usine à gaz émettra des concentrations significativement élevées de dioxyde d'azote (NO2) et de dioxyde de soufre (SO2), ce qui aura un impact négatif sur la santé des résidents locaux et sur l'environnement, et ce, bien au-delà des limites de la ville. Ces deux sources d'émission provoquent des complications pulmonaires chez les jeunes enfants et rendent la respiration difficile pour les patients souffrant d'asthme ou de maladies pulmonaires chroniques. En outre, ces émisions provoquent une acidification des sols qui cause des dommages directs aux arbres et aux plantes dans l'environnement immédiat de l'usine. La zone résidentielle du Far West n'est qu'à quelques centaines de mètres et Bruxelles à moins de 10 kilomètres.
Engie-Electrabel fait valoir que la nouvelle centrale au gaz est nécessaire pour assurer une capacité de remplacement suffisante après la fermeture des centrales nucléaires en 2025, car les sources d'énergie variables telles que l'énergie éolienne et solaire ne garantiraient pas suffisamment la sécurité d'approvisionnement pendant les hivers rigoureux. Toutefois, cette déclaration est basée sur une étude très contestée d'Elia. Entre-temps, les recherches de la VUB commandées par le CREG ont montré que certaines hypothèses de l'étude Elia conduisent à une surestimation des besoins. Le CREG fait valoir que l'étude Elia peut être améliorée sur un certain nombre de points importants. Ces améliorations permettraient également de rendre l'étude Elia plus conforme à la législation européenne existante.
La justification du dossier Engie-Electrabel est entièrement basée sur un mécanisme de redevance de capacité (CRM) du gouvernement belge qui est juridiquement incertain. La Commission européenne a ouvert une enquête approfondie afin de déterminer si le CRM belge est conforme à la réglementation européenne en matière d'aides de l'État. La décision de la Commission européenne sera prise dans un avenir proche. L'organisation à but non lucratif pour le droit de l'environnement ClientEarth a déjà signalé que le CRM belge contrevient à diverses directives européennes.
Le cadre économique est lui aussi très incertain. Il n'est pas encore clair quelle sera la compensation fournie par le mécanisme de soutien de la MRC du gouvernement fédéral sur lequel compte Engie-Electrabel. À cet égard, voir également la récente décision de l'entreprise chimique BASF de mettre en suspens ses projets de construction d'une nouvelle usine à gaz à Anvers.